En regardant par la fenêtre,
J'apercevait les feuilles multicolores,
Tombant à terre , laissant
Que les arbres se dénudent,
Laissant que les flocons
Prennent leurs place
En valsant au moindre contact
Avec le vent
Qui les emport au loin.
(Ludimila Ramos de Melo)
Aqui é um cantinho onde posso expor meus sentimentos através da poesia, onde posso ter toda a privacidade de dizer o que sinto; o que expressa a minha alma de homem que ama...
Friday, December 12, 2014
Wednesday, October 08, 2014
À Gean Pierre Renard
Peace, peace! he is not dead, he doth not sleep
He hath awakened from the dream of life
(Shelley)
Por que
cedo tu foste à eternidade
Tu levaste assim de nos a alegria,
E deixou-nos apenas a saudade.
É triste
morrer na flor dos anos,
Quando vive
a idade dos amores,Na fase da vida ainda em flores,
Separarmos daqueles que amamos
E, tu foste
mancebo ainda sonhando
Os sonhos
de amor e de aventurasLevando desse mundo a desventura
Da tristeza que ficou nos desdenhando.
E pergunto
ao grande Deus se é benigno
Se é justo
ou se é lícito tal padecer,Não julgue, nem censure esse meu ser
Pois no fundo esse é de todos o caminho.
Mas siga o
teu caminho, a tua jornada,
Sem
tristeza por aqueles que ficaram,Pois aqui muito por ti todos choraram
Por que cedo tu fôste à eternidade.
(autor: Martins Caminha)
Saturday, September 20, 2014
Nostalgia
Ouvindo a musica Nostalgie de Giovanni Marradi.
Nescio quid furtivus amor parat
(Tibulo)
Eu queria escrever algo sobre o amor,
Porém, faltam-me as palavras certas
Para decifrar esse sentimento incerto
Que alegra e também nos causa dor.
Nescio quid furtivus amor parat
(Tibulo)
Eu queria escrever algo sobre o amor,
Porém, faltam-me as palavras certas
Para decifrar esse sentimento incerto
Que alegra e também nos causa dor.
Eu queria escrever algo melodioso
Como as notas de uma bela cançao,
Para tirar essa dor do meu coraçao
E dizer-te quão grande é o meu amor.
Mas para tanto falta-me a musa
E um estro de poeta para cantar
E assim sofrendo tanto por amar
Sem o amor se quer de uma medusa.
Mas sozinho vou cantando a solidão,
Companheira fiel do meu destino,
Como o vate do exilio - o peregrino
Confessando a eterna dor do coraçao.
Se na vida ei de chorar eternamente
A perda de um amor que me deixou,
Consola-me a saudade que ficou
E as lembranças de ti em minha mente.
(Oliveira de Melo)
https://www.youtube.com/watch?v=bSKgTQbbZ_I
Como as notas de uma bela cançao,
Para tirar essa dor do meu coraçao
E dizer-te quão grande é o meu amor.
Mas para tanto falta-me a musa
E um estro de poeta para cantar
E assim sofrendo tanto por amar
Sem o amor se quer de uma medusa.
Mas sozinho vou cantando a solidão,
Companheira fiel do meu destino,
Como o vate do exilio - o peregrino
Confessando a eterna dor do coraçao.
Se na vida ei de chorar eternamente
A perda de um amor que me deixou,
Consola-me a saudade que ficou
E as lembranças de ti em minha mente.
(Oliveira de Melo)
https://www.youtube.com/watch?v=bSKgTQbbZ_I
Saturday, January 04, 2014
L'isolement - Alphonse de Lamartine
L'isolement
Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne,
Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ;
Je promène au hasard mes regards sur la plaine,
Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.
Ici gronde le fleuve aux vagues écumantes ;
Il serpente, et s'enfonce en un lointain obscur ;
Là le lac immobile étend ses eaux dormantes
Où l'étoile du soir se lève dans l'azur.
Au sommet de ces monts couronnés de bois sombres,
Le crépuscule encor jette un dernier rayon ;
Et le char vaporeux de la reine des ombres
Monte, et blanchit déjà les bords de l'horizon.
Cependant, s'élançant de la flèche gothique,
Un son religieux se répand dans les airs :
Le voyageur s'arrête, et la cloche rustique
Aux derniers bruits dujour mêle de saints concerts.
Mais à ces doux tableaux mon âme indifférente
N'éprouve devant eux ni charme ni transports ;
Je contemple la terre ainsi qu'une ombre errante
Le soleil des vivants n'échauffe plus les morts.
De colline en colline en vain portant ma vue,
Du sud à l'aquilon, de l'aurore au couchant,
Je parcourstous les points de l'immense étendue,
Et je dis : " Nulle part le bonheur ne m'attend. "
Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières,
Vains objets dont pour moi le charme est envolé ?
Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères,
Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé !
Que le tour du soleil ou commence ou s'achève,
D'un oeil indifférent je le suis dans son cours ;
En un ciel sombre ou pur qu'il se couche ou se lève,
Qu'importe le soleil ? je n'attends rien des jours.
Quand je pourrais le suivre en sa vaste carrière,
Mes yeux verraient partout le vide et les déserts :
Je ne désire rien de tout ce qu'il éclaire;
Je ne demande rien à l'immense univers.
Mais peut-être au-delà des bornes de sa sphère,
Lieux où le vrai soleil éclaire d'autres cieux,
Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre,
Ce que j'ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux !
Là, je m'enivrerais à la source où j'aspire ;
Là, je retrouverais et l'espoir et l'amour,
Et ce bien idéal que toute âme désire,
Et qui n'a pas de nom au terrestre séjour !
Que ne puîs-je, porté sur le char de l'Aurore,
Vague objet de mes voeux, m'élancer jusqu'à toi !
Sur la terre d'exil pourquoi resté-je encore ?
Il n'est rien de commun entre la terre et moi.
Quand là feuille des bois tombe dans la prairie,
Le vent du soir s'élève et l'arrache aux vallons ;
Et moi, je suis semblable à la feuille flétrie :
Emportez-moi comme elle, orageux aquilons !
https://www.youtube.com/watch?v=rWMqZWTaILk
Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ;
Je promène au hasard mes regards sur la plaine,
Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.
Ici gronde le fleuve aux vagues écumantes ;
Il serpente, et s'enfonce en un lointain obscur ;
Là le lac immobile étend ses eaux dormantes
Où l'étoile du soir se lève dans l'azur.
Au sommet de ces monts couronnés de bois sombres,
Le crépuscule encor jette un dernier rayon ;
Et le char vaporeux de la reine des ombres
Monte, et blanchit déjà les bords de l'horizon.
Cependant, s'élançant de la flèche gothique,
Un son religieux se répand dans les airs :
Le voyageur s'arrête, et la cloche rustique
Aux derniers bruits du
Mais à ces doux tableaux mon âme indifférente
N'éprouve devant eux ni charme ni transports ;
Je contemple la terre ainsi qu'une ombre errante
Le soleil des vivants n'échauffe plus les morts.
De colline en colline en vain portant ma vue,
Du sud à l'aquilon, de l'aurore au couchant,
Je parcours
Et je dis : " Nulle part le bonheur ne m'attend. "
Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières,
Vains objets dont pour moi le charme est envolé ?
Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères,
Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé !
Que le tour du soleil ou commence ou s'achève,
D'un oeil indifférent je le suis dans son cours ;
En un ciel sombre ou pur qu'il se couche ou se lève,
Qu'importe le soleil ? je n'attends rien des jours.
Quand je pourrais le suivre en sa vaste carrière,
Mes yeux verraient partout le vide et les déserts :
Je ne désire rien de tout ce qu'il éclaire;
Je ne demande rien à l'immense univers.
Mais peut-être au-delà des bornes de sa sphère,
Lieux où le vrai soleil éclaire d'autres cieux,
Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre,
Ce que j'ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux !
Là, je m'enivrerais à la source où j'aspire ;
Là, je retrouverais et l'espoir et l'amour,
Et ce bien idéal que toute âme désire,
Et qui n'a pas de nom au terrestre séjour !
Que ne puîs-je, porté sur le char de l'Aurore,
Vague objet de mes voeux, m'élancer jusqu'à toi !
Sur la terre d'exil pourquoi resté-je encore ?
Il n'est rien de commun entre la terre et moi.
Quand là feuille des bois tombe dans la prairie,
Le vent du soir s'élève et l'arrache aux vallons ;
Et moi, je suis semblable à la feuille flétrie :
Emportez-moi comme elle, orageux aquilons !
https://www.youtube.com/watch?v=rWMqZWTaILk
D'après moi, c'est le plus beau poème que j'ai déja lu.
Adoro esse poeta francês, profundo em seus sentimentos e sabia perfeitamente, como homem de letras, trabalhar as palavras para expressar o seu incontrolavel amor.
Je crois entendre encore.
Eu posto sempre alguns textos de grandes autores: poemas, musicas, em fim, textos que tocam a minha alma com profundidade. Como a letra dessa musica de Bizet de sua obra Les pécheurs de perles.
Les paroles :
Je crois entendre encore,
Caché sous les palmiers,
Sa voix tendre et sonore
Comme un chant de ramier!
O nuit enchanteresse!
Divin ravissement!
O souvenir charmant!
Folle ivresse! doux rêve!
Aux clartés des étoiles,
Je crois encore la voir,
Entr'ouvrir ses longs voiles
Aux vents tièdes du soir!
O nuit enchanteresse!
Caché sous les palmiers,
Sa voix tendre et sonore
Comme un chant de ramier!
O nuit enchanteresse!
Divin ravissement!
O souvenir charmant!
Folle ivresse! doux rêve!
Aux clartés des étoiles,
Je crois encore la voir,
Entr'ouvrir ses longs voiles
Aux vents tièdes du soir!
O nuit enchanteresse!
Divin ravissement!
O souvenir charmant!
Folle ivresse! doux rêve!
Charmant souvenir!
O souvenir charmant!
Folle ivresse! doux rêve!
Charmant souvenir!
Charmant souvenir!
(Traduçao)
Eu creio ainda ouvir
Escondido sob as palmeiras,
Sua voz terna e sonora
Como o
canto de um passarinho!
Oh nuite encantadora!
Arrebatamento
divino!
Oh!
deleitosas lembranças!
Louca
embriaguês! Doce sonho!
Às luzes
das estrelas,
Eu ainda
creio vê-la,
Entreabrir
seus longos véus
Na brisa
morna da noite!
Oh! noite
encantadora!
Arrebatamento
divino!
Oh! deleitosas
lembranças!
Louca
embriaguês! Doce sonho!
Encantadora
recordaçao!
Subscribe to:
Posts (Atom)